Google a lancé le 11 décembre une nouvelle core update, la troisième de l’année 2025. Moins de 48 heures après l’annonce, les premières données et les retours terrain décrivent déjà une forte secousse dans les résultats.
Des signaux de choc dès le premier week-end
Barry Schwartz (Search Engine Roundtable) décrit une hausse nette de la volatilité dès le vendredi 12 décembre, avec un pic le samedi 13 : positions qui passent de la première page à la quatrième ou cinquième, écarts marqués entre mobile et desktop, chutes brutales sur des sites stables depuis plusieurs années, mais aussi quelques hausses sur des pages jugées plus alignées avec l’intention de recherche.
Les témoignages remontés depuis WebmasterWorld et Black Hat World vont dans le même sens :
- Sites anciens, sans contenu généré par IA, qui perdent leurs positions du jour au lendemain,
- Trafic Google Discover presque à l’arrêt pour certains, après une baisse progressive dans les jours précédant l’annonce,
- Frustration générale face à des résultats où des pages légères ou très orientées publicité remplacent des contenus travaillés.
Les outils de suivi confirment ce mouvement : Semrush Sensor, Sistrix Update Radar, Mozcast, Accuranker ou encore Mangools affichent tous une hausse nette de l’instabilité ce week-end, au-delà de leur niveau habituel.
Côté Google, le message officiel reste classique :
- Mise à jour globale, pour toutes les langues et tous les types de sites ;
- Durée de déploiement prévue : jusqu’à trois semaines ;
- Objectif affiché, mieux faire remonter du contenu « pertinent » et « satisfaisant » pour les internautes, y compris dans Discover et les extraits enrichis.
La lecture à chaud reste donc la même que pour les précédentes core updates :
- Le premier week-end montre déjà une redistribution forte, visible dans les outils et dans les comptes Analytics.
- La Search Console affiche encore un retard de données, ce qui complique l’analyse fine à ce stade.
- D’autres vagues restent probables dans les prochains jours, avec des ajustements jusqu’à la fin du déploiement.
Pour l’instant, la seule attitude raisonnable consiste à observer : suivre les variations sur les requêtes cœur de business, comparer desktop / mobile et identifier les pages qui montent ou reculent, sans lancer tout de suite une refonte de site ou une purge massive de contenus tant que la mise à jour n’est pas stabilisée.