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Quid Pro No : une réponse propre et efficace face aux demandes de liens payants

Robot google qui se défend

Le netlinking reste exposé aux sollicitations douteuses. Beaucoup de sites réclament de l’argent pour un lien. La méthode Quid Pro No, évoquée par Roger Montti sur Search Engine Journal, permet une issue propre aux discussions. Il permet de refuser sans fermer la porte.

Pourquoi refuser un lien payant

Lorsqu’un site réclame de l’argent pour un lien, cela révèle souvent une habitude déjà installée. Ce type de site vend des liens à répétition. Son profil bascule alors dans des zones faibles du web. Il apparaît aux côtés de pages douteuses ou de réseaux peu fiables. Cette proximité dégrade la perception globale du domaine.

Un lien issu de ce type d’environnement peut affaiblir un site propre. Le positionnement peut stagner. L’indexation peut perdre en stabilité. Les signaux de qualité perdent de leur force. L’opération crée peu de bénéfices et expose le site sur la durée.

Il existe aussi un cadre clair. Google interdit l’achat de liens. Les règles de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et de la ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) exigent une mention visible lorsqu’il y a compensation financière. Un lien payé et non signalé met deux acteurs en risque. Celui qui vend et celui qui achète.

Comment appliquer une approche Quid Pro No

Pour Roger Montti, la solution existe. Elle porte un nom, Quid Pro No, qui décrit un échange réciproque. Son principe consiste à refuser un lien payé sans créer de tension et à replacer l’échange dans un cadre propre. Il repose sur une idée simple, qui vise à protéger le contact tout en respectant les règles.

La première étape revient bien sûr à prévenir l’interlocuteur. Un message court suffit, rappelant les règles de Google et celles des instances qui imposent une mention visible en cas de compensation. Il montre que la demande ouvre un risque pour les deux sites. Ce rappel calme souvent la demande financière.

La suite propose une solution propre. L’échange quitte le terrain du paiement. Il se repositionne sur un format éditorial. Par exemple :

  • Un article invité avec un angle précis,
  • Un contenu croisé sans dépendance entre les deux sites,
  • Une mention dans un article thématique sans avantage caché.

Le centre de gravité se déplace vers la qualité du contenu. Le site en face obtient une exposition plus marquée et le cadre reste conforme.

Il existe aussi une autre option. Le sponsorisé étiqueté. Le contenu porte une mention claire. Les liens passent en nofollow ou en sponsored. Le message reste sous contrôle. Les moteurs interprètent ce format sans ambiguïté. Cette approche ne crée aucune dette implicite et respecte toutes les règles.

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