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Google clarifie enfin l’impact des images dans le balisage Recipe : ce qui change pour le SEO

par Jordan Belly
Seo schema markup recettes

Google vient de mettre à jour sa documentation sur le Schema Recipe pour lever une ambiguïté persistante : l’impact réel de la propriété image dans les données structurées. Derrière cette clarification technique se cache un message stratégique important pour tous les éditeurs de contenus culinaires.

La mise à jour confirme officiellement ce que beaucoup soupçonnaient : les données structurées ne garantissent pas l’image affichée dans les résultats de recherche classiques. Et cette distinction entre résultats enrichis et résultats organiques éclaire d’un jour nouveau la manière d’optimiser ses contenus.

Ce que Google vient de clarifier

Dans sa documentation mise à jour, Google précise désormais deux points cruciaux sur le balisage des recettes :

  • Pour les résultats de recherche classiques : « La spécification de la propriété image dans le balisage de la recette n’a aucun impact sur l’image choisie pour une image de résultat textuelle. »
  • Pour les résultats enrichis : Les données structurées des recettes influencent bien les images affichées dans les rich snippets et autres formats enrichis.

Cette distinction confirme une règle fondamentale souvent négligée : les données structurées ne sont pas un levier de classement organique. Elles servent à rendre le contenu éligible aux affichages enrichis, mais n’influencent pas le référencement naturel traditionnel.

Pourquoi cette clarification était nécessaire

Beaucoup d’éditeurs pensaient qu’optimiser la propriété image dans leur Schema Recipe améliorerait la visibilité de leurs visuels dans les résultats organiques classiques. Cette confusion créait des attentes déçues et des stratégies d’optimisation inefficaces.

La réalité est plus nuancée :

  • Dans les résultats enrichis (cartes de recettes, carrousels culinaires), le Schema influence effectivement l’image sélectionnée.
  • Dans les résultats organiques traditionnels, Google choisit l’image selon ses propres critères, indépendamment du balisage structuré.

Cette séparation reflète la logique de Google : les données structurées servent à comprendre le contenu, pas à influencer son classement. Elles aident l’algorithme à identifier qu’il s’agit d’une recette, avec ses ingrédients, son temps de préparation, ses notes… mais ne remplacent pas les bonnes pratiques SEO classiques.

Les vraies règles de l’optimisation d’images pour les recettes

Pour apparaître dans les résultats de recherche organiques, Google recommande de suivre ses bonnes pratiques images traditionnelles :

  • Qualité visuelle : privilégier des images nettes et de haute résolution. Google déconseille explicitement les visuels flous, même si le flou est volontaire pour réduire le poids du fichier.
  • Balisage HTML standard : utiliser correctement les balises <img> et <picture>, avec des attributs alt descriptifs et pertinents.
  • Structure technique : intégrer un sitemap dédié aux images pour faciliter leur découverte par les robots.
  • Contexte sémantique : placer l’image dans un environnement textuel cohérent, avec des légendes, des titres et du contenu qui la contextualisent.

Ces recommandations ne sont pas spécifiques aux recettes : elles s’appliquent à tous les contenus. Mais pour les sites culinaires, elles prennent une importance particulière, l’image étant souvent le premier déclencheur de clic.

L’impact pratique pour les sites de recettes

Cette clarification change la donne pour les éditeurs culinaires qui misaient uniquement sur le Schema markup pour optimiser leurs visuels.

Ce qu’il faut continuer à faire :

  • Maintenir un balisage Recipe complet et correct pour rester éligible aux résultats enrichis.
  • Structurer les données (ingrédients, temps, calories, notes) pour améliorer l’expérience utilisateur dans les rich snippets.

Ce qu’il faut ajouter :

  • Travailler chaque image comme un élément SEO à part entière : nom de fichier explicite, balise alt descriptive, taille optimisée.
  • Veiller à la qualité visuelle : images nettes, bien cadrées, appétissantes.
  • Créer un contexte sémantique fort autour de l’image : titre de recette, description des étapes, liste des ingrédients.

Ce qu’il faut arrêter :

  • Croire que remplir la propriété image du Schema suffit à optimiser la visibilité organique.
  • Négliger l’optimisation technique des images au profit du seul balisage structuré.

La logique derrière cette séparation

Cette distinction entre données structurées et optimisation organique révèle la philosophie de Google : séparer la compréhension du contenu (via Schema.org) de son classement (via les signaux SEO traditionnels).

Les données structurées permettent à Google de comprendre de quoi parle une page : recette, produit, événement, article… Elles enrichissent l’affichage dans certains contextes, mais ne remplacent pas les critères de qualité, de pertinence et d’autorité qui déterminent le classement organique.

Cette approche protège Google des manipulations : il devient plus difficile de « forcer » un bon classement simplement en remplissant des balises, sans travailler la qualité réelle du contenu.

Pour les éditeurs, le message est clair : les données structurées sont un plus, pas un raccourci. Elles complètent une stratégie SEO solide, mais ne la remplacent jamais.

Pour résumer

  • Le Schema Recipe n’influence pas les images affichées dans les résultats organiques classiques.
  • Les données structurées restent importantes pour les résultats enrichis et rich snippets.
  • L’optimisation d’images repose sur les bonnes pratiques SEO traditionnelles : qualité, balisage HTML, contexte.
  • Google privilégie les images nettes plutôt que floues, même pour des raisons d’optimisation technique.
  • Cette clarification confirme que les données structurées ne sont pas un facteur de classement organique.
  • Une stratégie complète combine Schema markup ET optimisation SEO classique.
  • La qualité du contenu et l’expérience utilisateur restent prioritaires sur la technique pure.

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