Les signaux d’une nouvelle mise à jour de classement se sont multipliés depuis le 7 novembre. Plusieurs outils de suivi montrent une volatilité marquée, tandis que les échanges entre référenceurs confirment un mouvement perceptible.
Google n’a rien confirmé, mais le contexte rend le timing parlant. La firme pousse en parallèle son outil Opal, conçu pour produire du contenu optimisé de manière automatisée.
Présenté comme une solution de génération “scalable” et “cohérente”, Opal illustre la tension actuelle entre innovation et respect des consignes de qualité. Google promet un gain de temps considérable, mais difficile de ne pas y voir une contradiction avec la politique anti-contenu de masse. Le débat s’enflamme déjà chez les éditeurs, qui redoutent une nouvelle vague de textes artificiels inondant les résultats.
Microsoft Copilot muscle son moteur pendant que Google patine sur l’IA Ads
Pendant ce temps, Microsoft Copilot a lancé sa propre interface de recherche. L’entreprise insiste sur la qualité des citations et des liens, plus visibles et cliquables, un signal clair adressé aux médias. Là où Google fragilise le modèle des éditeurs, Microsoft joue la transparence et la redistribution.
Chez Google Ads, l’ambiance est moins triomphale. Les premiers tests de l’IA Max montrent des performances inférieures aux autres types de correspondance, malgré la promesse d’un gain de 14 % sur la valeur de conversion.
Plusieurs annonceurs évoquent une perte de contrôle et un ciblage moins pertinent. Un bug sur les invitations de compte a aussi perturbé la semaine avant d’être corrigé.
John Mueller, de son côté, a rappelé quelques bases. Utiliser plusieurs TLDs (.co.uk et .digital, par exemple) reste viable, à condition de bien gérer les redirections et la cohérence du signal d’entité.
L’écosystème reste donc sous tension. Les annonces d’IA s’enchaînent, mais les résultats sont encore inégaux. Entre Opal qui flirte avec les limites des guidelines et Copilot qui tente une approche plus vertueuse, le rapport de force entre les deux géants du search s’installe sur un terrain nouveau, celui de la crédibilité algorithmique.
