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Lors de sa keynote au WordCamp US le 28 août, Danny Sullivan a martelé un message simple : inutile de paniquer face aux changements liés aux résultats génératifs. Selon lui, les fondamentaux du SEO restent inchangés.
GEO = SEO selon Google
Avec humour, Sullivan a résumé sa vision : « Le bon SEO, c’est du bon GEO, ou AEO, AIO, LLM SEO, ou LMNOPO. » Derrière la formule, une conviction : l’optimisation pour les expériences génératives repose sur le même travail de fond que le SEO classique. Créer du contenu unique, clair et utile reste le cœur de la discipline.
Cette cohérence s’inscrit dans le temps. Déjà en 2010, Sullivan déclarait : « Le SEO ne signifie pas que vous entrez dans les liens bleus de Google. Le SEO signifie que vous comprenez comment les gens recherchent du contenu et comment avoir votre contenu là. » Quinze ans plus tard, le message reste identique.
Quand les éditeurs s’inquiètent des clics perdus
La session de questions-réponses a mis en lumière les tensions du moment. La blogueuse Angie Drake a interpellé Sullivan. Malgré une hausse des impressions, son taux de clic organique a chuté depuis l’arrivée des AI Overviews.
La réponse de Sullivan a été nuancée :
- Google assume pleinement les réponses factuelles zero-click (ex. : « À quelle heure est le Super Bowl ? »), car c’est ce que les utilisateurs attendent.
- Mais l’entreprise assure vouloir soutenir le web ouvert et récompenser le contenu unique et précieux.
- Il reconnaît aussi que la transition sera chaotique : « Il y aura des bosses en cours de route. »
Un aveu rare de la part de Google, qui traduit la difficulté de concilier innovation et équilibre de l’écosystème.
Les données partagées par Google
Sullivan a également livré quelques chiffres :
- Les AI Overviews ont entraîné une hausse de 10 % des recherches aux États-Unis et en Inde.
- Google déploie chaque année jusqu’à 5 000 mises à jour, un volume comparable aux 4 725 de 2022.
Pour Google, les AI Overviews ne freinent pas la recherche, mais stimulent au contraire l’usage.
