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Les facteurs qui influent vraiment sur Google en 2025

par Jordan Belly
Facteurs de classement du seo

En 2025, certains critères gagnent en poids dans l’algorithme de Google, d’autres reculent. Si vous publiez du contenu, faites du SEO ou gérez un site web, cette mise à jour vous aide à comprendre où concentrer vos efforts.

Chaque année, les professionnels du SEO scrutent les évolutions de l’algorithme de Google. En 2025, cette carte semble plus lisible… mais aussi plus exigeante.

First Page Sage, cabinet américain spécialisé dans le SEO depuis quinze ans, publie chaque trimestre une analyse des facteurs les plus influents dans le classement des résultats de recherche. Leur dernière étude, basée sur un important jeu de données, permet de comprendre ce que Google valorise réellement aujourd’hui.

Voici les enseignements clés : ce qui compte vraiment pour bien se positionner en 2025, ce qui a perdu en importance, et ce que cela implique pour nos pratiques. Pas de recette miracle, mais des repères solides.

Le top 3 des facteurs SEO en 2025

Selon l’étude de First Page Sage, trois grands leviers dominent désormais le classement de Google : la régularité des publications, la présence du mot-clé dans la balise title, et les backlinks. Leur poids combiné représente près de la moitié de l’algorithme (50 %).

1. Publier du contenu satisfaisant, régulièrement (23 %)

C’est le facteur numéro un. Google récompense les sites qui publient fréquemment des contenus perçus comme « satisfaisants » par les internautes : utiles, pertinents, bien structurés, en phase avec l’intention de recherche. L’algorithme prend en compte l’engagement des visiteurs (temps passé, clics, rebonds) pour déterminer si une page « remplit sa promesse ».

À retenir : publier deux fois par semaine du contenu vraiment utile est plus efficace que miser sur la quantité ou les mots-clés seuls.

2. Mot-clé dans la balise Title (14 %)

Même si son poids a légèrement diminué, ce critère reste fondamental. L’algorithme accorde beaucoup d’importance à la présence du mot-clé principal dans le title. Le titre doit être clair, lisible, et centré sur l’intention de recherche.

Bon à savoir : Google devient plus souple sur les variations lexicales (singulier/pluriel, synonymes), mais attend toujours une forte cohérence entre le title, le contenu et la requête cible.

3. Backlinks (13 %)

Les liens entrants restent un pilier du référencement, sans plus régner en maîtres. Google n’en fait plus un critère absolu, mais ils jouent encore un rôle de validation externe. Des backlinks variés, venant de sources fiables et répartis sur plusieurs pages du site, renforcent la crédibilité globale du domaine.

Ce qui change : Google évalue désormais la qualité du contenu sans s’appuyer uniquement sur les liens. Les backlinks sont un bonus… pas un prérequis.

Engagement, expertise, fraîcheur : les nouveaux signaux forts

Derrière les piliers historiques du SEO, Google accorde une importance croissante à des facteurs plus qualitatifs. Moins techniques, mais plus révélateurs de la valeur réelle du contenu.

4. Engagement de l’internaute (12 %)

L’un des grands gagnants de ces dernières années. L’algorithme mesure finement la façon dont les visiteurs interagissent avec une page : durée de lecture, scroll, clics, retour aux résultats. Ces signaux permettent à Google d’identifier les contenus qui répondent réellement à l’intention de recherche.

Un contenu simplement correct ne suffit plus. Il faut capter l’attention, maintenir l’intérêt et pousser à l’action.

5. Expertise de niche (13 %)

Le SEO éditorial revient au cœur du jeu. Google privilégie les sites qui traitent un sujet en profondeur plutôt que ceux qui survolent plusieurs thématiques. Ce principe d’autorité thématique repose sur une structure hub & spoke : une page pilier forte, alimentée par des articles complémentaires sur des requêtes connexes.

Ce critère encourage une logique de cluster sémantique, avec un maillage interne cohérent et une hiérarchie claire.

6. Fraîcheur des contenus (6 %)

Ce facteur a gagné en importance en 2025. Même pour des sujets non liés à l’actualité, Google valorise les pages régulièrement mises à jour. Selon First Page Sage, une simple mise à jour annuelle permettrait de gagner en moyenne 4,6 positions.

Un levier accessible : réactualiser ses contenus chaque trimestre ou chaque année peut suffire à relancer leur performance.

Les signaux techniques encore utiles (mais moins centraux)

Longtemps au cœur des stratégies SEO, les signaux techniques conservent un rôle important, sans suffire à eux seuls pour bien se positionner. Ils sont surtout vus comme des prérequis.

7. Site mobile-first (5 %)

Depuis plusieurs années, Google indexe les versions mobiles des sites par défaut. L’expérience utilisateur sur smartphone est prioritaire. Un site non adapté au mobile sera fortement pénalisé, même s’il propose un contenu de qualité.

Un bon design mobile n’est plus un bonus : c’est la norme.

8. Confiance et sécurité du site (4 %)

La notion de confiance gagne du terrain, en lien direct avec les enjeux de désinformation. Google valorise les contenus bien sourcés, factuels, publiés sur des sites identifiés comme fiables. Cela passe aussi par des signaux simples comme la présence d’un certificat SSL (HTTPS).

Les mentions légales, la politique de confidentialité ou une page « à propos » renforcent cette crédibilité.

9. Vitesse de chargement (3 %)

Même si ce critère a perdu en importance, la rapidité d’affichage reste un élément clé de l’expérience utilisateur. Chaque seconde compte, surtout sur mobile : un site lent décourage les visiteurs… et donc Google.

10. Diversité des backlinks (3 %)

Ce facteur, révélé plus influent qu’on ne le pensait après la fuite de l’API Google en mai 2024, reflète une répartition équilibrée des liens entrants. Google préfère un site qui reçoit des liens vers plusieurs pages plutôt qu’un unique article massivement cité.

L’idée : créer de la valeur sur un ensemble de contenus, et non uniquement sur un « article star ».

Les signaux à la marge (mais à ne pas négliger)

Certains signaux représentent aujourd’hui moins de 1 % du poids de l’algorithme chacun. Pour autant, ils ne sont pas inutiles — ils peuvent faire la différence dans un contexte concurrentiel fort.

11. Liens internes (1 %)

Le maillage interne perd de son importance dans l’algorithme, mais reste utile pour la navigation, le référencement des pages profondes, et la diffusion du « jus SEO ». Il aide aussi Google à comprendre la structure du site.

12. Données structurées et autres micro-signaux (moins de 1 %)

Les balises schema.org, la présence du mot-clé dans l’URL ou les titres secondaires (H2, H3), l’optimisation de la méta-description… Tous ces éléments techniques ont un impact limité individuellement, mais participent à construire un site propre et cohérent.

Ce sont des leviers de finition : à soigner, sans s’y perdre.

Les points clés à retenir

Sur la stratégie de contenu :

  • Miser sur la régularité et la qualité du contenu reste la clé pour émerger durablement.
  • L’expertise thématique et l’engagement des lecteurs prennent une place centrale.
  • Chaque page doit répondre à une intention de recherche précise.
  • L’ère du contenu moyen est révolue, il faut viser l’excellence éditoriale.

Sur l’optimisation technique :

  • Placer ses mots-clés dans le meta title aide toujours à obtenir une première visibilité.
  • La technique (mobile, vitesse, sécurité) doit être irréprochable.
  • Les signaux faibles comme le maillage ou le balisage restent utiles pour affiner le positionnement.

Sur l’évolution générale :

  • Les backlinks comptent encore, mais ne suffisent plus à faire la différence.
  • Mettre à jour ses contenus régulièrement envoie un signal fort à Google.
  • Un bon SEO repose autant sur la stratégie que sur la capacité à générer de la confiance.

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